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Générales

Tous les parents ont des questions et nos experts leur donnent des réponses. Lire sur :

Il ya 18 questions et réponses.


1. Savez-vous s'il existe à Winnipeg des cours sur le rôle parental pour aider les parents d'adolescents à acquérir des compétences? Pouvez vous recommander des noms de conseillers qui pourraient mener une thérapie familiale avec un ado?

Être parent d'ado n'est pas de tout repos. Il existe toutefois des programmes et des services d'aide à votre disposition. Bon nombre sont gratuits ou à faible coût, d'autres sont offerts moyennant le paiement de droits basés sur un pourcentage de votre revenu familial.

Premièrement, si votre famille a accès à un programme d'aide aux employés ou à un programme de la Croix Bleue par l'entremise d'un employeur, vous pourriez avoir droit à un service direct ou à un remboursement des frais de consultation et de thérapie. Si vous bénéficiez d'un tel programme, communiquez avec le fournisseur du programme concerné pour obtenir une liste de professionnels qualifiés.

Vous pouvez parler de votre demande à votre médecin de famille, qui peut aussi vous aider à obtenir les services d'un psychiatre en pratique privée ou vous proposer d'autres services de counselling.

Si le problème est grave, le Macdonald Youth Services gère le service d'aide d'urgence à la jeunesse en crise, dans le cadre duquel vous pourriez avoir droit à une consultation téléphonique suivie d'un soutien à votre domicile ou encore dans les locaux de l'organisme au sein d'une équipe de traitement ponctuel. Vous pouvez rejoindre l'organisme au 204 949 4777.

Si la santé mentale de votre ado vous préoccupe, vous pouvez communiquer avec le service centralisé d'aide du Manitoba Adolescent Treatment Centre. Vous pouvez rejoindre ce service d'aide au 204 958 9660. Un préposé à l'accueil vous aidera à déterminer quel programme ou service répond le mieux à vos besoins et à ceux de votre famille.

Pour obtenir des services de thérapie ou de counselling dans différents secteurs de la ville, les organismes suivants pourraient vous aider :

  • La Manitoba Psychological Society fournit une liste de psychologues en pratique privée, dont certains services pourraient être remboursés par un programme d'aide aux employés ou un programme de la Croix Bleue. Consultez le site Web de l'organisme au Manitoba Psychological Society.
  • Le Aurora Family Therapy Centre (Université de Winnipeg) offre des thérapies familiales facturées selon une échelle mobile. Son numéro de téléphone est le 204 786 9251.
  • New Directions for Children, Youth, Adults, and Families est un organisme qui offre des services de counselling familial et des programmes d'éducation parentale gratuitement. Vous pouvez rejoindre l'organisme au 204 786 7051.
  • KLINIC fournit des services d'écoute et de counselling sans frais (204 784 4067).
  • Women's Health Clinic – Services sans frais (204 947 2422, poste 204).
  • Family Dynamics (autrefois The Family Centre of Winnipeg) offre un éventail de services de counselling facturés selon une échelle mobile. Pour rejoindre Family Dynamics, composez le 204 947 1401.
  • Le Ma Mawi Wi Chi Itata Centre propose une gamme étendue de services, y compris des programmes pour les parents et les jeunes (sans frais). Pour rejoindre le Centre, composez le 204 925 0300.
  • La Manitoba Association for Marriage and Family Therapy (MAMFT) fournit une liste de thérapeutes matrimoniaux et familiaux. Comme les coûts varient d'un thérapeute à l'autre, il faut vérifier auprès de chaque thérapeute. Consultez le site Web du MAMFT.
  • Le Psychological Services Centre de l'Université du Manitoba offre des services de counselling aux résidents de Winnipeg (sans frais). Pour en savoir plus, composez le 204 474 9222.

Il existe aussi un certain nombre d'organismes communautaires desservant les différents quartiers de Winnipeg qui fournissent un soutien aux parents. Bon nombre offrent des programmes et des services gratuitement ou à faible coût, dont ceux ci :

  • South Winnipeg Family Information Centre: 204-284-9311
  • Nor'West Community Health Services: 204-782-8793
  • Military Family Resource Centre in St. James: 204-883-2500 (ext 4500)
  • Elmwood Community Resource Centre: 204-982-1720
  • Aulneau Renewal Centre: 204-987-7090
  • Mount Carmel Clinic: 204-582-2311

Vous pouvez aussi communiquer avec l'orienteur ou le clinicien de l'école (psychologue ou travailleur social), qui pourrait vous suggérer d'autres services ou organismes.

Au moment de choisir les services qui pourront le mieux vous aider, essayez de fournir le plus de précisions possible sur le type d'aide et de soutien que vous recherchez à l'organisme que vous contactez et n'hésitez pas à demander une description détaillée des services offerts.

Nous espérons que les renseignements fournis vous seront utiles.

Les responsables du site Zone des Parents du Manitoba tiennent à remercier Enfants en santé Manitoba et la Manitoba Association for Marriage and Family Therapy pour sa contribution à cette réponse.

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2. Ma voisine est ma meilleure amie. C'est une mère seule avec trois enfants qui reçoit actuellement de l'aide sociale. Jour après jour, je la vois faire de son mieux comme mère pour ses enfants. Son fils préadolescent est constamment suspendu de l'école, n'écoute pas sa mère, lui répond insolemment, pique des crises bref, il est hors de contrôle. Je suis aussi une mère et je sais que si cet enfant ne reçoit pas l'aide dont il a besoin, il deviendra une autre victime d'une société qui a manqué à ses devoirs. Existe t il de l'aide supplémentaire pour les parents seuls comme ma voisine? Des activités parascolaires? Des soutiens financiers?

Nous vous remercions de vos questions. Nous avons demandé à l'un de nos spécialistes de la Direction des services de protection des enfants de nous aider à répondre à vos questions. Ses commentaires suivent :

YVotre amie peut en apprendre davantage sur la façon de s'y prendre pour demander un soutien financier auprès du père de ses filles en communiquant avec le Service de conciliation familiale du Manitoba. Elle peut aussi en savoir plus sur les services offerts par le Service de conciliation familiale et obtenir ses coordonnées en cliquant sur le lien suivant : Services à la famille Manitoba – Service de conciliation familiale.

Vous avez indiqué que votre amie reçoit des prestations d'Aide à l'emploi et au revenu. Si elle touche un revenu supplémentaire, elle devra en parler à l'agent chargé de son dossier, car elle doit déclarer toutes ses sources de revenu, y compris les pensions alimentaires pour enfants.

Partout dans la province, un certain nombre de ressources communautaires viennent en aide aux parents. Certains programmes s'attardent au rôle parental, d'autres offrent des possibilités de loisirs aux enfants et aux familles. Votre amie pourra en savoir plus sur les ressources de l'endroit où elle vit en communiquant avec l'office de services à l'enfant et à la famille de sa région (veuillez cliquer sur la carte figurant au www.gov.mb.ca/fs/childfam/dia_intake.fr.htmlpour savoir où téléphoner). De plus, l'organisme Volunteer Manitoba possède une liste centralisée des ressources communautaires, que vous pouvez consulter en cliquant sur ce lien : www.contactmb.org.

L'orienteur de l'école pourra aussi aider votre amie à trouver des ressources communautaires utiles qui répondent aux besoins de sa famille. Vous devriez l'encourager à parler à l'orienteur de l'école de son enfant pour obtenir de l'aide. »

Les responsables du site Zone des Parents du Manitoba tiennent à remercier la Direction des services de protection des enfants de Services à la famille et Travail Manitoba pour sa contribution à cette réponse.

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3. Y a-t-il une limite légale au nombre d'enfants qui peuvent partager une chambre à coucher?

Au Manitoba, il n'existe aucune mesure législative spécifiant le nombre ou l'âge des enfants pouvant partager une chambre à coucher, à moins que ces enfants ne soient confiés à une agence de services à l'enfant et à la famille. Pour ce genre de situation, il existe des règlements précisant les conditions d'hébergement des enfants pour la nuit, ainsi que les autres mesures de sécurité requises pour le foyer.

On recommande que les parents fassent preuve de bon sens en ce qui concerne l'organisation des lits de leurs enfants. Lorsque les enfants grandissent, on recommande de séparer les garçons et les filles et de donner à chaque enfant accès à un espace à part pour se changer et se laver en privé. On s'attend également à ce que les parents tiennent compte des besoins spécifiques de chacun de leurs enfants, ces besoins pouvant varier d'un enfant à l'autre. Il est important que les enfants apprennent à respecter les limites de la décence et le droit à la vie privée. Ils prennent ainsi mieux conscience des transgressions qui pourraient un jour être perpétrées à leur encontre, et des circonstances dans lesquelles ils devraient demander de l'aide.

Bien entendu, il est important de toujours inclure des plans de sécurité-incendie dans l'organisation des chambres d'enfants : tous les membres de la famille devraient connaître le plan d'évacuation en cas d'incendie, y compris les routes d'évacuation de la résidence et le lieu de rencontre de la famille après évacuation. Pour en savoir plus sur les plans d'évacuation en cas d'incendie, cliquez sur les liens suivants ou communiquez avec votre service d'incendie.

Les responsables du site Zone des Parents du Manitoba tiennent à remercier la Direction des services de protection des enfants de Services à la famille et Travail Manitoba de les avoir aidés à répondre à cette question.

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4. Mon fils aura 4 ans dans quelques semaines. Il a appris à devenir propre à 2 ans et demi, mais il a commencé à faire caca dans sa culotte fréquemment. J'ai l'impression d'avoir tout essayé : le punir, le récompenser, lui rappeler fréquemment, l'asseoir sur la toilette en l'invitant à « essayer » de faire caca plusieurs fois par jour, mais en vain. Il me dit qu'il sent venir le caca, mais qu'il ne veut pas cesser de jouer pour aller à la toilette. Cela me frustre et me met en colère et j'ai l'impression d'être une très mauvaise mère. Je sais que j'avais le même problème quand j'avais son âge. Est ce possible que ce soit génétique? Avez vous des conseils pour m'aider à surmonter cette épreuve?

Le problème des enfants plus vieux qui font caca dans leur culotte préoccupe bien des parents et est beaucoup plus courant chez les garçons que chez les filles. Il peut se produire chez les enfants dont le sens de l'intimité est développé ou qui ont tendance à se concentrer sur une activité sans vouloir y mettre fin pour aller à la toilette. Il peut être aussi dû à des changements dans le régime alimentaire ou les habitudes d'un enfant.

Ce problème peut être très contrariant, aussi bien pour le parent que pour l'enfant. C'est particulièrement vrai dans le cas de rechutes après que l'enfant a appris à devenir propre. Il est important de savoir que votre enfant ne le fait pas exprès ou avec l'intention de vous enrager. En comprenant pourquoi ce désagrément se produit, vous pourrez aider votre enfant à maîtriser ses habitudes d'élimination.

Bien des raisons expliquent pourquoi ce genre de chose arrive chez un enfant qui a appris à devenir propre. Lorsqu'un enfant se rend régulièrement à la toilette pour éliminer, il le fait au moment propice en réponse aux signaux de son cerveau et à ses sensations corporelles. Il se peut que votre enfant ne soit pas à l'écoute de ces signaux, soit parce qu'il est trop occupé, soit parce qu'il n'arrive pas à interpréter ce que ses intestins et son cerveau lui disent. En n'écoutant et en ne comprenant pas les signaux ou en attendant trop longtemps, il risque d'avoir un « accident » ou d'être constipé.

Chaque fois qu'un incident surviendra, inscrivez-le dans un carnet. Cela vous aidera tous les deux à déterminer si des habitudes se sont installées. Par exemple, votre enfant pourrait comprendre que le problème se produit quand il joue et qu'il ne veut pas s'arrêter.

Certains enfants sont gênés d'aller à la toilette. Au lieu de faire savoir à leurs amis qu'ils vont à la toilette ou de demander à leur enseignant s'ils peuvent y aller, ils ignorent les signaux de leurs intestins. Faites comprendre à votre enfant qu'aller à la toilette est aussi important que manger. Tout le monde le fait.

D'autres enfants ne veulent pas « perdre de temps » en allant à la toilette. Plutôt que de s'arrêter, faire l'effort de se rendre à la salle de bain, de se déshabiller, de se rhabiller et de reprendre leur jeu, ils préfèrent ignorer leurs signaux corporels. Il pourrait être utile dans ces cas de leur faire porter des pantalons et des shorts avec un élastique à la taille.

Enfin, l'enfant peut souffrir de constipation ou d'une autre forme de blocage nécessitant la consultation d'un médecin. En parlant à votre pédiatre, vous pourriez cerner quels sont les problèmes, ce qui vous permettra d'élaborer un plan pour l'enrayer.

Les responsables du site Zone des Parents du Manitoba tiennent à remercier Enfants en santé Manitoba pour sa contribution à cette réponse.

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5. Mes deux petits-enfants sont en famille d'accueil. Les parents de famille d'accueil sont merveilleux et je n'ai aucun problème avec eux quand je veux voir les enfants. J'aimerais beaucoup devenir leur parent de famille d'accueil même si on prend bien soin d'eux. Eux aussi adoreraient vivre avec leur grand-maman. J'occupe un emploi à plein temps et je ne peux me permettre de cesser de travailler complètement, mais je songe sérieusement à présenter une demande pour devenir leur parent de famille d'accueil. À qui dois je m'adresser pour obtenir plus d'information sur la façon d'entreprendre les démarches pour devenir parent de famille d'accueil de mes petits enfants?

Des spécialistes de la Direction des services de protection des enfants de Services à la famille et Travail Manitoba ont fourni la réponse suivante à votre question :

Nous vous remercions de votre requête quant à la possibilité de devenir parent de foyer nourricier de vos petits enfants.

Nous ne savons pas si vous avez déjà parlé avec leur travailleur social de la possibilité que vous présentiez une demande pour devenir leur parent de foyer nourricier, mais nous vous invitons à le faire pour lui exprimer votre intérêt et lui demander plus d'information. Le travailleur social peut vous parler plus en détail de la façon de procéder pour devenir un foyer nourricier avec permis et vous dire si l'office serait disposé à ce que les enfants changent de foyer nourricier.

Des indemnités quotidiennes de base sont versées aux parents de foyer nourricier, mais le montant accordé pour chaque enfant peut varier, tout dépendant si l'enfant a des besoins particuliers nécessitant plus de compétences techniques et de soins actifs, ou encore des services de relève.

Vous trouverez sans doute utile d'aborder la question plus en détail avec le Manitoba Foster Family Network, un organisme à but non lucratif qui assure un soutien, de la formation et de l'aide aux parents de famille d'accueil au Manitoba. Vous obtiendrez plus de renseignements au sujet de cet organisme au www.mffn.ca, ou en téléphonant au 204 940-1280 ou au 1 866 458-5650.

Que vous décidiez ou non de présenter une demande pour devenir parent de foyer nourricier de vos petits enfants, il est évident que vous appréciez le temps que vous passez avec eux. Les relations saines et positives avec des membres de la famille constituent un aspect très important du développement des enfants, notamment des enfants placés en famille d'accueil.

Les responsables du site zonedesparentsdumanitoba.ca tiennent à remercier la Direction des services de protection des enfants de Services à la famille et Travail Manitoba de les avoir aidés à répondre à cette question.

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6. J'ai un bébé de deux mois qui n'arrive pas à faire ses nuits. Il est nourri exclusivement au sein et dort cinq heures d'affilée au maximum. J'essaie d'établir une routine au coucher : je lui fais prendre son bain, je le masse, je le nourris et je le mets au lit à 20 h 30. Certains des bébés de mes amies font toutes leurs nuits et je me demande si je m'y prends mal, d'où mes questions :
  1. Que puis-je faire pour que mon bébé tire le maximum de son sommeil, surtout la nuit?
  2. Est-ce que je m'y prends mal? Devrais-je changer quelque chose?
  3. À quel âge les bébés commencent habituellement à faire leurs nuits?
  4. Quand mes amies apprennent que mon bébé ne fait pas ses nuits, elles me disent toujours qu'il y a quelque chose que je ne fais pas correctement et finissent toujours par me donner toutes sortes de conseils. Au départ, ça allait, mais ça commence à m'énerver. Que dois je leur répondre pour que cela cesse sans les blesser?

Un bébé de 2 mois dort habituellement de 14 à 18 heures par jour, par périodes de 3 ou 4 heures à la fois. Il est important de savoir qu'il est normal et sain pour un bébé de cet âge de se réveiller pendant la nuit pour se nourrir, et qu'il n'est pas recommandé d'imposer un horaire de sommeil à un nouveau né. Quand votre bébé grandira, il restera éveillé plus longtemps pendant le jour et ses nuits seront plus longues. Bien des bébés de 4 à 6 mois ont encore besoin de se nourrir pendant la nuit et c'est normal. À 6 mois, il y a bien des chances que votre bébé dorme plus longtemps pendant la nuit et se réveille tôt le matin pour se nourrir, mais bien des bébés de cet âge se réveillent encore en pleine nuit.

En répondant rapidement aux pleurs de votre poupon et en le réconfortant, vous l'aiderez à se nourrir et à se rendormir avant qu'il ne s'irrite et ne s'énerve, ce qui contribuera à tirer le maximum de son sommeil. Laissez la lumière tamisée pendant que vous le nourrissez et changez sa couche la nuit pour ne pas ajouter de stimulation. Nous vous rappelons aussi de toujours coucher votre bébé sur le dos.

Établir une routine au coucher est un bon moyen à prendre pour que votre bébé adopte de bonnes habitudes de sommeil. Considérez votre routine comme une façon d'amener progressivement votre bébé à faire ses nuits. L'établissement d'une routine aide le bébé à connaître les signaux indiquant que c'est l'heure du coucher. Vous remarquerez aussi qu'à environ 3 mois, l'horaire des dodos pendant le jour deviendra plus régulier. Ces siestes aident votre bébé à mieux dormir pendant la nuit tout en l'empêchant de trop se fatiguer.

En ce qui concerne les conseils de vos amies, rappelez-vous avant toute chose qu'il s'agit de votre bébé et que vous le connaissez mieux que quiconque. Comme il vaut rarement la peine de perdre une amitié à la suite de commentaires bien intentionnés, vous pouvez y répondre de différentes façons. Commencez par écouter la personne, car elle ne cherche peut être qu'à partager ce qu'elle considère comme de précieux renseignements. Pour éviter de vous disputer à propos de ses idées, ne faites qu'écouter en essayant de ne pas vous engager sur le sujet. Vous pouvez aussi vous renseigner sur le sujet en lisant des livres réputés ou en consultant des professionnels. Si votre amie fait un commentaire, vous pourrez alors répondre : « Mon infirmière de la santé publique ou mon fournisseur de soins de santé a dit qu'il est normal pour un bébé de deux mois de se réveiller la nuit pour se nourrir et que l'on devrait y voir. » Vous pouvez aussi dire les choses clairement : « Je comprends que ton conseil est bien intentionné, mais je suis à l'aise avec ma propre approche et j'apprécierais beaucoup que tu la comprennes et me soutiennes ».

Si les habitudes de sommeil de votre bébé continuent de vous inquiéter ou si vous voulez mieux comprendre comment amener votre bébé à acquérir de bonnes habitudes de sommeil, vous devriez parler avec l'infirmière de la santé publique ou le fournisseur de soins de santé qui s'occupe de votre enfant. Ces personnes peuvent vous renseigner davantage sur la croissance et le développement normaux et répondre à votre question plus en détail.

Pour en apprendre davantage sur votre bébé et les soins dont il a besoin tout en prenant contact avec de nouvelles mamans de votre voisinage, vous pouvez participer à un programme d'aide communautaire pour des bébés en santé dans votre région. Ces programmes communautaires sont gratuits aux personnes qui se présentent sans rendez-vous. Cliquez sur les liens suivants pour connaître les lieux où sont offerts les programmes d'aide communautaire pour des bébés en santé à Winnipeg or l'extérieur de Winnipeg.

Les responsables du site zonedesparentsdumanitoba.ca tiennent à remercier Enfants en santé Manitoba de les avoir aidés à répondre à cette question.

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7. Notre famille est au Canada depuis maintenant cinq ans. J'ai deux enfants, des adolescents de moins de 18 ans, qui sont en bonne santé et intelligents. Nous sommes une famille heureuse. Cependant, j'ai l'impression qu'un groupe religieux leur lave le cerveau. Je ne peux pas les empêcher d'assister aux séances d'étude de la Bible auxquelles ils se rendent, même si cela ne me plaît pas. En tant que parent, je n'ai rien contre la religion en général, mais mes enfants devraient pouvoir prendre leurs propres décisions en matière de spiritualité par eux-mêmes une fois qu'ils auront 18 ans. Voici mes questions :
  1. Y a-t-il, à Winnipeg, un service auquel nous adresser qui pourrait nous aider à dissuader nos enfants d'aller à ces séances ou à convaincre le leader du groupe religieux d'arrêter de recruter des mineurs, surtout sans l'autorisation de leurs parents?
  2. Pensez-vous que la police s'occuperait de ce genre de plainte si jamais je signalais ce problème?
  3. Ai-je le droit d'empêcher mes enfants d'assister à ces séances si je le fais sans avoir recours à la force?

Merci pour vos questions. Nous voulons offrir autant de renseignements utiles que nous le pouvons lorsque des personnes nous font part de leurs inquiétudes. Parfois, les situations décrites et les questions soulevées sont sensibles et compliquées. Certaines questions appellent une aide plus détaillée que ce que nous pouvons dispenser par courriel ou sur un site Internet comme le nôtre. Nous vous conseillons de trouver de l'aide directe, auprès d'une personne, pour régler les difficultés familiales que vous mentionnez. Des conseillers familiaux peuvent aider les familles à parler de sujets difficiles; ils peuvent donc travailler avec la vôtre pour trouver des solutions.

Vous nous avez demandé si nous pensions que la police s'occuperait des plaintes que vous avez décrites ci-dessus. Encore une fois, il nous est difficile de vous aiguiller avec précision. Cependant, il est possible que la police vous suggère de recourir aux services d'un conseiller familial pour vous aider à régler la situation.

L'un des experts de la Zone des parents du Manitoba, thérapeute familial de profession, a fait les commentaires suivants quant à votre situation :

« On dirait que vous faites face à un problème que beaucoup de familles rencontrent quelques années après leur arrivée au Canada : les enfants de la famille ont tendance à sauter à pieds joints dans leur nouvel environnement, et s'y sentent à leur place plus rapidement que leurs parents. Naturellement, ces derniers veulent protéger leurs enfants et sont plus méfiants que les enfants qui, surtout à l'adolescence, veulent tant s'intégrer et ressembler à leurs amis canadiens qu'ils en ignorent les conseils de leurs parents. Ceci fait évidemment éclater des conflits entre parents et enfants, et, comme vous le dites, peut donner l'impression que les liens familiaux sont rompus.

Dans la culture canadienne, les enfants ont une grande liberté de décision, plus que dans beaucoup d'autres cultures. Ainsi, trouver une façon de marier ses traditions à de nouvelles habitudes culturelles fait partie des défis que doivent relever les familles lorsqu'elles s'habituent à un nouveau pays d'adoption. Vous pouvez, comme vous l'avez dit, utiliser des moyens non violents pour empêcher vos enfants de participer à ce groupe d'étude de la Bible, mais il est probable que cela ne fera qu'envenimer le conflit et menacera encore davantage vos liens familiaux. Pour l'instant, la meilleure stratégie serait peut-être de continuer à parler avec vos enfants, pour savoir ce qu'ils font dans ces séances et pourquoi ils tiennent tant à y aller. Ainsi, vous saurez ce qu'ils apprennent et vous pourrez leur faire part de vos propres croyances et de vos valeurs. En même temps, vous pouvez rester vigilants et vous assurer que leurs résultats scolaires ne sont pas compromis par le temps qu'ils passent dans ce groupe ».

À Winnipeg, l'Aurora Family Therapy Centre (tél. : 204 786-9251) et New Directions for Children, Youth, Adults and Families (tél. : 204 786-7051, poste 5262) offrent des services de consultation familiale dont les tarifs sont fixés selon une échelle mobile. Il faudra peut-être vous inscrire sur des listes d'attente pour accéder à ces services. La Manitoba Association for Marriage and Family Therapy propose un guide utile pour trouver un thérapeute au Manitoba. Il se trouve en ligne à la page suivante (en anglais seulement) :

Les responsables du site Zone des Parents du Manitoba tiennent à remercier le conseiller familial bénévole et la Manitoba Association for Marriage and Family Therapy de leur contribution à cette réponse.

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8. Pour quels motifs peut-on interdire à un parent d'avoir accès à l'école de son enfant?

Aux termes de l'alinéa 48(1)(s) de la Loi sur les écoles publiques, les commissions scolaires ont l'autorité de déterminer qui peut visiter les écoles. Elles sont autorisées à établir les critères de l'accès des parents aux écoles et aux salles de classe. Étant donné que les commissions scolaires doivent garantir aux élèves et au personnel de l'école un environnement sans danger, elles peuvent déterminer qui peut visiter les écoles. Le public, y compris les parents, n'a aucun droit d'accès automatique aux écoles.

Aux termes des dispositions du paragraphe 28(1) du Règlement du Manitoba 468/88, le directeur d'école est responsable de toutes les questions d'organisation, de gestion, d'instruction et de discipline à l'école.

Si vous avez des préoccupations au sujet de cette situation particulière et si vous ne l'avez pas déjà fait, nous vous suggérons de communiquer avec les cadres supérieurs au bureau de la division scolaire ou avec le conseil d'administration de la division pour obtenir des éclaircissements.

Éducation Manitoba propose plusieurs ressources en ligne, y compris un guide intitulé Un travail collectif: Guide de résolution efficace des problèmes à l'intention des écoles, des familles et des collectivités. Le guide vise à fournir à tous – parents, éducateurs et membres de la collectivité – l'information nécessaire pour participer à un processus coopératif et créatif de résolution informelle des conflits. Si la situation exige un processus formel de règlement des différends, vous pouvez trouver des renseignements utiles sur un tel processus dans le document intitulé Un travail collectif : Guide à l'intention des parents sur le processus formel de règlement des différends.

Le site Web ZonedesparentsduManitoba.ca reconnaît l'aide d'Éducation Manitoba pour la réponse à la question posée.

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9. À quel âge un enfant peut-il légalement dormir dans une chambre au sous-sol?

Les lois du Manitoba n'indiquent pas d'âge précis auquel un enfant peut ou ne peut pas dormir dans une chambre au sous-sol. Toutefois, il faut tenir compte d'un nombre de facteurs très importants avant de décider si un enfant est prêt à dormir dans une chambre au sous-sol.

D'abord, il faut tenir compte des facteurs émotionnels et de développement. Comme nous le savons tous, le tempérament, la personnalité et l'état émotif d'une personne peuvent avoir des répercussions importantes sur la manière dont elle réagit à différentes situations. Un enfant peut se réjouir d'avoir sa chambre au sous-sol à l'âge de 10 ans et ce changement peut lui fournir le type d'indépendance qu'il a hâte d'avoir. Un autre enfant pourrait être anxieux à l'idée d'avoir sa chambre au sous-sol à l'âge de 12 ans et très mal accueillir cette idée. Par conséquent, il est important de tenir compte de l'âge, de la personnalité et des stades de développement de chaque enfant avant de mettre sa chambre au sous-sol.

Comprendre comment votre enfant se sent à propos de ce changement et du fait qu'il sera séparé du reste de la famille est un autre facteur à envisager. Alors que la plupart des enfants finiront par s'ajuster à la nouvelle situation, la séparation pourrait ne pas être conseillée si elle crée de la peur ou des sentiments d'isolation et de solitude. Ce facteur pourrait être encore plus important si l'enfant est encore très jeune. Les parents peuvent utiliser un moniteur de bébé pour écouter si leur enfant a besoin d'aide. Les moniteurs de bébé sont particulièrement utiles lorsqu'un enfant est malade ou a besoin d'un autre type d'aide.

Au moment de décider si votre enfant est assez vieux pour avoir sa chambre au sous-sol, il est également important de tenir compte de la personnalité et du tempérament de l'enfant et d'anticiper la manière dont il pourrait réagir dans une situation d'urgence. Sachez que s'il y a un feu dans votre maison, il est possible que vous ou un autre adulte ne soyez pas capable de vous rendre à l'enfant et de l'aider à sortir de la maison en toute sécurité. Dans une situation d'urgence, est-ce que votre enfant sera capable de suivre un plan d'évacuation en cas d'incendie par lui-même? A-t-il la force physique nécessaire pour suivre le plan, particulièrement si ce plan comprend, par exemple, que l'on soulève une fenêtre? Est-ce que l'enfant est du genre à paniquer ou il est plus susceptible de rester calme et de suivre le plan?

En plus de tenir compte du comportement de l'enfant, les parents devraient penser à la sécurité-incendie. Votre famille est-elle munie d'un plan d'évacuation en cas d'incendie? Est-ce que tout le monde dans la maison, y compris votre enfant, comprend le plan et sait quoi faire en cas d'incendie? Le service d'incendie vous encourage à créer, à communiquer et à pratiquer régulièrement votre plan d'évacuation en cas d'incendie avec tous les membres de votre famille.

Voici certains conseils de base qui vous aideront à élaborer un plan d'évacuation en cas d'incendie :

  • Installez des avertisseurs de fumée sur chaque étage de votre maison et vérifiez-les régulièrement.
  • Installez un détecteur de monoxyde de carbone à tous les étages de votre maison, particulièrement près des chambres à coucher.
  • Dessinez un plan de la maison qui indique toutes les sorties possibles dans chaque pièce.
  • Lorsque c'est possible, planifiez une issue de secours principale et une issue de secours de rechange pour chaque pièce.
  • Assurez-vous que chacun comprend que s'il entend l'avertisseur de fumée ou une personne crier « Au feu! », il devrait sortir immédiatement de la maison.
  • Établissez un lieu de rencontre à l'extérieur de la maison. En cas de feu, rendez-vous au lieu de rencontre. Une personne devrait être chargée de téléphoner au service d'incendie immédiatement.
  • Allez à la rencontre des pompiers à leur arrivée.
  • Assurez-vous que tous les occupants de votre maison savent qu'ils ne doivent pas retourner dans un immeuble en feu. Les pompiers possèdent la formation et l'équipement approprié pour réaliser des opérations de sauvetage.

Renseignements additionnels :

Avant d'ouvrir une porte pour sortir, touchez-la. Si la porte est chaude – ne l'ouvrez pas – utilisez l'autre issue de secours. Un avertisseur de fumée installé correctement et bien entretenu devrait fournir un avertissement suffisant pour vous permettre de sortir de votre maison de manière sécuritaire. Dans une pièce remplie de fumée, l'air le moins vicié est au bas de la pièce, sous la fumée. Exercez-vous à suivre votre plan d'évacuation en circulant à quatre pattes. Si une personne de votre maison est incapable de sortir sans aide, désignez quelqu'un qui lui prêtera main-forte. Assurez-vous que la gardienne d'enfants comprend votre plan d'évacuation en cas d'incendie.

Le meilleur moyen de prévenir la panique est en vous exerçant régulièrement à suivre votre plan. Cela est particulièrement vrai pour les enfants. Assurez-vous que tous les membres de la famille savent quoi faire.

Causes courantes d'incendie :

  • huile de cuisson;
  • articles de fumeurs;
  • systèmes électriques, fusibles, branchements lâches, courts-circuits ou circuits surchargés;
  • mauvaise utilisation de liquides inflammables, de graisses, d'huiles et de cires.

Pour en savoir plus sur les plans d'évacuation en cas d'incendie, cliquez sur les liens suivants ou communiquez avec votre service d'incendie.

Zonedesparentsdumanitoba.ca reconnaît l'aide du Bureau du commissaire aux incendies du Manitoba et d'Enfants en santé Manitoba dans la préparation de la réponse à cette question.

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10. Un enseignant ou un aide-enseignant a-t-il le droit de suivre un enfant partout chaque jour et de lui interdire de jouer avec certains enfants?

En règle générale, les parents sont les tuteurs légaux de leurs enfants. Ils prennent les décisions importantes concernant ceux-ci, y compris en matière d'éducation, de santé et de religion. Les parents ont la garde légale de leurs enfants, ce qui signifie qu'ils assument tous les droits et toutes les responsabilités à cet égard.

Cependant, dans notre société, les parents délèguent parfois leur pouvoir de décision à des tiers, tels que des représentants d'un établissement scolaire, qui font affaire chaque jour avec leurs enfants. Ces représentants, par exemple un directeur d'école ou un enseignant, peuvent donc avoir le pouvoir légal de prendre, au quotidien, des décisions d'ordre éducatif concernant un élève placé sous leur responsabilité lorsqu'il est à l'école.

Pour cette raison, il serait préférable de consulter un avocat spécialisé en droit de la famille afin qu'il vous donne les conseils précis sur la manière de procéder pour présenter une demande au tribunal. Votre avocat sera également en mesure de fournir au tribunal toute requête nécessaire liée à des questions de procédure afin de régler la question de comment signifier votre demande au père de l'enfant. Si les circonstances le justifient, le tribunal peut permettre une signification indirecte au lieu d'exiger que l'autre partie soit signifiée personnellement, comme c'est normalement le cas.

Un parent qui désapprouve une décision prise ou une approche adoptée par un enseignant ou un aide-enseignant à l'égard de son enfant devrait d'abord en discuter avec l'enseignant ou le directeur d'école de l'enfant pour tenter de régler le problème à ce niveau. En cas d'échec, le parent peut s'adresser à sa division scolaire.

Pour en savoir plus, veuillez cliquer sur les liens ci-dessous du site Web Zonedesparentsdumanitoba.ca :

  • Un travail collectif
    Guide de résolution efficace des problèmes à l'intention des écoles, des familles et des collectivités
  • Un travail collectif
    Guide à l'intention des parents sur le processus formel de règlement des différends

Les liens donnent accès à une mine de renseignements sur la façon dont les parents peuvent s'y prendre pour régler les problèmes complexes avec les représentants des écoles. Voici un extrait de l'information que l'on obtient en cliquant sur le premier lien :

Qu'arrive-t-il lorsque l'école et les parents ne s'entendent pas sur les décisions prises au sujet de l'élève ou du programme d'enseignement offert par l'école?

Le rôle des parents consiste notamment à défendre les intérêts de leur enfant. Les parents qui ne sont pas satisfaits d'une décision de l'école ont le droit et la responsabilité de faire part de leurs préoccupations aux personnes qui ont pris la décision.

Un travail collectif : Guide de résolution efficace des problèmes

La première étape consiste donc, pour les parents, à communiquer avec l'enseignant. Cela suffit souvent à clarifier la situation et à en arriver à une compréhension commune. Dans le cas contraire, les parents doivent passer à l'étape suivante et communiquer avec le directeur. La plupart des problèmes sont traités de manière plus efficace à cette étape, et ce, à la plus grande satisfaction des parties concernées. S'il n'est toujours pas possible d'en arriver à une entente, les parents doivent porter le problème à l'attention d'un membre de la haute direction de la division scolaire. Les parents ont le droit de s'adresser à la commission scolaire. Ils peuvent aussi communiquer avec le bureau de la division scolaire s'ils désirent faire part du problème à la commission scolaire.

Les responsables du site Zone des Parents du Manitoba tiennent à remercier la Direction du droit de la famille de Justice Manitoba de sa contribution à cette réponse.

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11. Une division scolaire a-t-elle le droit de vous dire que votre enfant doit fréquenter une autre école s'il y a trois écoles dans la même division? Et n'avons-nous pas le droit de choisir une école?

L'article 58.2 de la Loi sur les écoles publiques stipule que chaque commission scolaire doit désigner une école à laquelle un élève résident peut être inscrit. En général, une école désignée est l'école la plus proche de la résidence de l'élève, à l'intérieur de sa division scolaire d'origine, qui a de la place pour l'accueillir et lui offre l'éducation la plus appropriée.

Si un parent désire que son enfant ou ses enfants fréquentent une école autre que leur école désignée, les élèves sont inscrits dans l'ordre de priorité suivant :

  • les élèves désignés pour fréquenter cette école,
  • les élèves qui résident dans la division scolaire,
  • les autres élèves manitobains.

L'initiative Choisir une école permet de faciliter pour les parents et pour l'enfant le choix de l'école publique convenant le mieux aux besoins d'apprentissage de l'enfant, dans une certaine mesure.

Seuls les élèves admissibles en vertu de la loi traitant du droit de fréquenter l'école peuvent se prévaloir de ce choix. Il est possible de se procurer un formulaire de demande dans les écoles publiques. Il y a des dates limites pour soumettre une demande et obtenir une approbation.

Visitez le site Web à Écoles du Manitoba: Choisir une école.

Les responsables du site Zone des Parents du Manitoba tiennent à remercier Éducation Manitoba de les avoir aidés à répondre à cette question.

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12. Quel âge un bébé devrait-il avoir avant qu'on puisse l'emmener « nager »? Je ne parle pas de cours de natation. Je parle seulement de flotter dans la piscine de notre appartement ou à notre chalet?

Ce sujet fait l'objet de nombreux débats, même parmi les experts en médecine. Une recherche à ce propos sur Internet vous fournira des dizaines de réponses ainsi que des milliers de commentaires et d'opinions divergents. Nous croyons que la réponse est plus liée à la protection de l'enfant qu'à son âge précis.

C'est une bonne idée de passer du temps avec votre enfant dans ou sur l'eau ou même autour, mais nous insistons sur le fait que lorsque vous faites cela, votre seule priorité doit être d'agir en tant que son sauveteur attitré. Un enfant ne devrait jamais être laissé sans surveillance. Il est recommandé qu'un adulte soit avec l'enfant en tout temps lorsque celui-ci est près de l'eau ou dans l'eau.

Nous vous suggérons de commencer par habituer le bébé à l'eau chaude dans une baignoire et, en même temps, à des sons additionnels et, possiblement, à l'eau qui éclabousse son visage, ce qui constitue une nouveauté qu'il rencontrera bientôt. Bien qu'il n'y ait pas d'âge précis auquel vous pouvez amener un bébé dans des piscines ou dans des lacs, certaines précautions doivent être prises.

Lorsque vous amenez un bébé dans une piscine ou un lac pour la première fois, n'oubliez pas qu'un bébé est facilement dérangé par la température fraîche de l'eau et que son petit corps peut facilement se refroidir. En conséquence, on doit porter attention au temps passé dans l'eau et on devrait le limiter. Les bains à remous et les spas ont l'effet contraire, donnant facilement trop chaud au bébé, et sont considérés interdits pour tous les enfants.

Souvenez-vous de ne jamais lâcher un enfant puisque même pendant un court moment d'inattention, un enfant peut être submergé dans l'eau et risquer d'ingérer de l'eau par les voies respiratoires. Il faut toujours tenir les bébés. Ne présumez jamais qu'ils vont flotter. Ne vous fiez jamais aux dispositifs de flottaison : le bébé peut avaler de l'eau dans laquelle il se trouve. Cela peut causer des problèmes de santé en raison des divers produits chimiques de piscine ou des bactéries dans l'eau d'un lac. Toute infection peut causer des vomissements ou une diarrhée, et il peut en résulter une grave déshydratation. Si cela se produit, il est important de consulter votre professionnel de la santé.

On peut résumer les éléments importants à retenir grâce au sigle HELP : Hausser la tête, Extrême prudence, Limiter la durée, Pratiquer les mesures de sécurité.

ZonedesparentsduManitoba remercie la Société de sauvetage – Section du Manitoba d'avoir aidé à répondre à cette question. Vous trouverez de plus amples renseignements écoleau sur leur site Web www.lifesaving.mb.ca (en anglais seulement).

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13. Je me demandais si la Province proposait un service de consultations gratuites avec un conseiller familial. Je pense que cela pourrait aider notre famille.

La décision de faire appel à un service de counseling familial peut marquer le début d'un changement positif dans votre famille. Des services de counseling familial sont également proposés à titre gratuit à Winnipeg par New Directions for Children, Youth, Adults and Families(en anglais seulement) (téléphone : 786-7051, poste 5262), par le The Family Centre of Winnipeg (en anglais seulement) (téléphone : 947-1401) et par le Psychological Service Centre de l'Université du Manitoba (en anglais seulement) (téléphone : 474-9222). Il peut y avoir des listes d'attente pour accéder à ces services.

Si quelqu'un dans votre famille menace de se suicider ou de faire du mal à d'autres personnes, vous devriez immédiatement demander de l'aide en composant le 911 ou en allant aux urgences les plus proches pour parler à un professionnel de la santé mentale.

Le site Zone des Parents du Manitoba tient à remercier Enfants en santé Manitoba et le ministère des Services à la famille et du Travail de leur contribution à cette réponse.

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14. Votre jeune enfant rentre de l'école avec son bulletin scolaire, tout content de vous le montrer. Que devriez-vous lui dire à ce sujet, de manière générale tout d'abord, puis en ce qui concerne les domaines à améliorer?

La période des bulletins scolaires peut être un moment fort du point de vue émotionnel pour les parents comme pour les enfants. Vous devez peut-être encore vous faire à l'idée, en particulier durant les années d'études primaires, que les progrès de votre enfant sont l'objet d'une note. Il est important que vous communiquiez avec l'enseignant de votre enfant tout au long de l'année, pour que vous ne soyez pas surpris de ce qui se trouve dans son bulletin. La collaboration entre les enseignants et les parents est bénéfique aux enfants. Une communication franche et fréquente entre la maison et l'école aide l'enfant dans son apprentissage et vous permet de vous tenir au courant de ce qui se passe en classe.

Il est possible que des jeunes enfants ne soient pas très intéressés par les notes en elles-mêmes. Ils seront probablement plus contents et fiers d'avoir acquis une nouvelle compétence. Ce type de renseignements se trouve dans la section destinée aux commentaires de l'enseignant du bulletin scolaire. C'est une excellente occasion pour les parents de discuter de manière très positive avec leur enfant au sujet de ses forces et des domaines dans lesquels il pourrait s'améliorer, tout en évitant de mettre trop de pression sur lui. Lorsque vous faites des remarques à votre enfant, soyez très précis. Cela l'aidera. Par exemple, au lieu de le féliciter d'avoir obtenu une bonne note, vous pourriez lui dire que son enseignant pense qu'il lit très bien!

Les progrès que l'on peut observer grâce au bulletin scolaire sont significatifs. Pourtant, il est important de se rappeler que ce bulletin ne représente qu'un aperçu du stade de développement de votre enfant en tant qu'élève, et la situation peut changer. Les enfants progressent à leur propre, unique rythme et auront toujours des facilités dans certains domaines et des difficultés dans d'autres. Même si le parent est déçu par un bulletin, il doit s'efforcer de remarquer les domaines dans lesquels l'enfant a progressé ou s'est amélioré depuis le dernier bulletin. Il est très important de célébrer cette évolution!

Si l'enfant doit s'améliorer dans certains domaines, il y a plusieurs choses que vous pouvez faire pour l'aider. S'il existe des sujets de préoccupation, essayez d'en discuter très concrètement avec lui. S'il ne finit pas ses devoirs à temps, parlez-lui de ce problème et réfléchissez ensemble à ce qu'il pourrait faire différemment. Par exemple, le coloriage se fait après le travail d'écriture. C'est une autre occasion pour vous de communiquer avec l'école. L'enseignant de votre enfant sera probablement ravi de vous suggérer des stratégies amusantes que vous pouvez utiliser à la maison afin d'apporter un soutien à l'apprentissage en classe. En même temps, vous pouvez faire part de vos propres remarques au sujet de l'enfant. Souvent, les enseignants apprécient réellement les idées et les commentaires des parents, car cela les aide à comprendre les besoins de l'enfant en matière d'apprentissage.

Tous les enfants sont différents, et chacun d'entre eux a ses propres forces et faiblesses en classe comme à l'extérieur. Il est utile de rappeler à votre enfant qu'il n'est pas nécessaire d'être parfait dans tous les domaines. Mais surtout, il est important qu'il essaie toujours de faire de son mieux. Enfin, n'oubliez pas de lui donner un amour et un soutien inconditionnels, indépendamment des résultats qui se trouvent dans le bulletin scolaire.

Pour d'autres conseils utiles, veuillez consulter les sites Web suivants :

Liens utiles :

Le site Zone des Parents du Manitoba tient à remercier le ministère de l'Éducation de sa contribution à cette réponse.

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15. Ma famille souhaite offrir un foyer nourricier pour quelques enfants. Quelle aide le gouvernement peut-il nous fournir pour la prestation de tels services?

Nous vous remercions de votre question sur les foyers nourriciers au Manitoba. Comme vous le savez peut-être, les offices de services à l'enfant et à la famille délivrent des permis aux foyers nourriciers.

Les foyers nourriciers reçoivent diverses aides des offices de services à l'enfant et à la famille, y compris un soutien financier pour les enfants placés en foyers nourriciers et le soutien direct de l'office sous forme de personnel travaillant avec les foyers nourriciers et mettant en place une bonne relation de travail avec ceux-ci. Les parents nourriciers peuvent aussi bénéficier de services de formation et de perfectionnement qui les aident à obtenir des renseignements pratiques et pertinents sur la prise en charge d'enfants en foyer nourricier.

Le ministère des Services à la famille du Manitoba fournit aussi du soutien aux parents nourriciers dans la province. Le Manitoba Foster Family Network reçoit des fonds pour fournir divers services et aides aux parents nourriciers, y compris des services de soutien par les pairs et des possibilités de formation. Vous pouvez communiquer avec le Manitoba Foster Family Network au 204 940-1280 pour en savoir plus sur les services offerts par l'organisme. Le Ministère offre aussi deux programmes aux parents nourriciers : le Régime d'indemnisation en cas de dommages intentionnels (pour parents nourriciers) et le Programme d'aide juridique (pour parents nourriciers).

Pour en savoir plus sur le placement en foyer nourricier, vous pouvez consulter le site Services à la famille Manitoba ou composer le 1 888 995-JOIN (5646). Aussi, vous pouvez communiquer avec votre fournisseur de services local des Services à l'enfant et à la famille. Un agent ou une agente pourra vous expliquer en détail le contenu du programme de placement et répondre à vos questions, s'il y a lieu. La liste des offices de services à l'enfant et à la famille autorisés se trouve ici : Ressources des Services à l'enfant et à la famille.

Les responsables du site Zone des Parents du Manitoba tiennent à remercier la Direction des services de protection des enfants de Services à la famille Manitoba de les avoir aidés à répondre à cette question.

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16. J'ai une fille de quatre ans. Son père vit dans un autre pays et n'était pas présent au moment de sa naissance. Le nom du père ne figure pas sur le certificat de naissance de ma fille étant donné que celui-ci n'était pas présent au moment de la naissance et de l'enregistrement. Par le passé, je n'ai pas tenté de faire ajouter son nom parce qu'il était plus facile de demander des passeports et d'autres documents gouvernementaux quand une seule signature de parent était requise. Toutefois, pour présenter une demande de visa de visiteur pour son père, nous avons besoin d'une preuve du lien de parenté, c'est-à-dire un certificat de naissance. Quelle est la meilleure façon de faire ajouter le nom du père au certificat de naissance de ma fille? Veuillez prendre note qu'il réside dans un autre pays que le Canada.

Voici le processus à suivre pour faire ajouter le nom du père au certificat de naissance d'un enfant.

  1. La mère doit envoyer au Bureau de l'état civil une lettre demandant d'ajouter le nom du père sur l'enregistrement de naissance et inclure les renseignements suivants :
    • le nom et le ou les prénom(s) officiels du père;
    • la date de naissance du père;
    • le lieu de naissance du père;
    • le nom de la bande des premières nations (le cas échéant);
    • le numéro de traité (s'il y a lieu).
  2. La mère doit joindre tous les certificats de naissance ayant déjà été délivrés; ils deviendront invalides une fois que l'enregistrement de naissance sera modifié.
  3. Après avoir reçu les documents ci-dessus, le Bureau de l'état civil enverra la formule « Demande conjointe d'enregistrement du père » à la mère; cette dernière devra la signer en présence d'un témoin âgé de 18 ans ou plus.
  4. La mère peut ensuite envoyer la formule au père pour qu'il la signe; sa signature doit être faite en présence d'un témoin âgé de 18 ans ou plus.
  5. Par la suite, la mère remplit la Demande d'attestation de naissance au Manitoba en indiquant qu'elle souhaite recevoir un certificat de naissance comportant le nom des parents.
  6. Les formules remplies (la Demande conjointe d'enregistrement du père et la Demande d'attestation de naissance au Manitoba signées) doivent être envoyées au Bureau de l'état civil avec le paiement des droits requis (30 $ par certificat pour remplacer le certificat de naissance plus 30 $ de droits de modification d'un document officiel).

Après que le personnel du Bureau de l'état civil a reçu tous les documents susmentionnés et qu'il a vérifié que tout est conforme, il modifie l'enregistrement de naissance et traite la demande de certificat(s) de naissance.

Si vous souhaitez des renseignements plus précis, nous vous invitons à communiquer avec le Bureau de l'état civil, par téléphone au 204 945-9701 ou au 1 866 949-9296 (au Canada), ou par courriel à vitalstats@gov.mb.ca

Les responsables du site Zone des Parents du Manitoba tiennent à remercier le Bureau de l'état civil de les avoir aidés à répondre à votre question.

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17. Qui doit déposer le certificat de naissance d'un enfant au Manitoba si le père et la mère ne sont pas mariés?

Tout d'abord, nous voudrions souligner qu'il y a une différence entre une demande d'enregistrement d'une naissance et un certificat de naissance.

Une demande d'enregistrement d'une naissance est généralement remplie par la mère à l'hôpital, signée par un représentant de l'hôpital et envoyée au Bureau de l'état civil afin que la naissance soit enregistrée.

Si les parents ne sont pas mariés, ils doivent tous deux signer la demande d'enregistrement d'une naissance afin d'enregistrer le père.

Un certificat de naissance n'est délivré par le Bureau de l'état civil que si la naissance a été enregistrée. La mère, ou le père enregistré, peut faire une demande de certificat de naissance.

Si vous souhaitez des renseignements plus précis, nous vous invitons à communiquer avec le Bureau de l'état civil, par téléphone au 204 945-9701 ou au 1 866 949-9296 (au Canada), ou par courriel à vitalstats@gov.mb.ca.

Les responsables du site Zone des Parents du Manitoba tiennent à remercier le Bureau de l'état civil de les avoir aidés à répondre à votre question.

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18. J'ai décidé d'épouser une femme sud-coréenne qui est actuellement au Canada avec un visa de visiteur. Nous prévoyons nous marier le 30 août 2014. Elle voudrait que son fils de 10 ans puisse commencer l'école cette année. Quelle est la manière la plus rapide pour qu'il puisse fréquenter l'école? On nous a dit que pour qu'il aille à l'école, il doit être associé à un contribuable canadien. On nous a dit que ma future femme peut demander à obtenir le statut de conjoint, mais que cela prend au moins 15 mois. Elle peut payer pour que son fils aille à l'école en tant qu'élève étranger, ou je peux devenir le tuteur légal de son enfant. Avez-vous d'autres suggestions à nous proposer et savez-vous combien de temps cela prendrait pour que je devienne le tuteur légal de son fils et combien cela coûterait?

Pour pouvoir aller dans une école publique au Manitoba, sans devoir payer de frais, un élève doit satisfaire aux exigences établies en vertu de Loi sur les écoles publiques (la Loi) et qui lui confèrent le « droit de fréquenter l'école ».

Cela veut dire que l'élève doit être un élève résident, tel que défini dans le paragraphe 1(1) de la Loi : un « élève résident » est un élève ... « dont le parent ou le tuteur avec qui il réside est lui-même résident dans cette division ou ce district... »

Un « tuteur », en vertu de la Loi, est « une personne nommée ou reconnue comme le tuteur d'un enfant en vertu de la Loi sur les services à l'enfant ou à la famille ou de la Loi sur la pratique relative aux successions devant la Cour du Banc de la Reine ».

Un parent ou un tuteur doit être de citoyenneté canadienne ou avoir obtenu le statut de résident permanent.

Pour l'instant, votre futur beau-fils ne satisfait pas à la définition d'élève résident car vous n'êtes ni son père, ni son tuteur. Pa conséquent, cet enfant n'a pas le droit de fréquenter gratuitement une école publique. Cependant, même si une école publique n'est pas obligée d'accepter l'enfant, elle le fera probablement si la famille est prête à payer des frais de scolarité pour élève non-résident. Le montant de ces frais varie d'une division scolaire à une autre.

Il y a 37 divisions scolaires au Manitoba, dont six dans la ville de Winnipeg.

Une autre alternative, pour la famille, serait d'envisager une inscription dans une école privée (indépendante). Les frais de scolarité exigés par les écoles privées varient d'une école à l'autre. Vous trouverez une liste de toutes les écoles publiques et indépendantes du Manitoba sur le site Web suivant.

Finalement, si votre principal lieu de résidence se trouve dans les limites d'une division scolaire et que vous devenez le tuteur de l'enfant, ou son père adoptif, l'enfant serait alors un élève résident en vertu de la Loi et aurait le droit de fréquenter gratuitement une école publique au Manitoba. Dès que la mère de l'enfant obtiendra son statut de résident permanent ou sa citoyenneté canadienne, son fils deviendra aussi un élève résident de la division scolaire dans laquelle elle habite avec vous.

Les coûts liés à la mise en place de la tutelle, ainsi que le temps nécessaire pour finaliser cette démarche varient selon la situation particulière de chaque personne. Nous vous encourageons donc à consulter un avocat. Ce dernier pourra aussi vous fournir plus de renseignements sur ce processus et pourra déposer tous les documents requis.

Comme nous pouvons seulement vous offrir des conseils juridiques d'ordre général par l'entremise du forum « Demandez à un expert », nous vous encourageons à avoir recours à un avocat spécialisé en droit de la famille pour des conseils juridiques adaptés à votre situation. Si vous pensez ne pas avoir les moyens financiers de consulter un avocat, vous pouvez communiquer avec la Société d'aide juridique du Manitoba pour savoir si vous avez droit à ses services. L'information sur l'admissibilité à l'aide juridique se trouve sur leur site Web à Société d'aide juridique du Manitoba, ou vous pouvez composer le 204 985-8500 de Winnipeg ou, sans frais, le 1 800 261-2960.

Vous pouvez également communiquer avec la Community Legal Education Association, laquelle offre un service d'aide juridique au téléphone et de renvoi à un avocat. Vous pouvez joindre cette association en composant le 204 943-2305, pour poser des questions d'ordre juridique, le 204 943-3602, pour un renvoi à un avocat, ou le numéro sans frais 1 800 262-8800. Vous pouvez aussi consulter le site Community Legal Education Association (en anglais seulement).

Le Legal Help Centre, une clinique d'aide juridique sans but lucratif située à l'Université de Winnipeg, est une autre ressource qui peut vous fournir des renseignements et des conseils pour des questions d'ordre juridique. Vous pouvez consulter leur site Web Legal Help Centre (en anglais seulement).

Les responsables du site Zonedesparentsdumanitoba.ca remercient la Direction des services d'administration scolaire d'Éducation et Enseignement supérieur Manitoba de les avoir aidés à répondre à cette question.

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